Wednesday, April 4, 2012

Angels on the moon

J'écris ce texte parce que j'en ai besoin, si vous voulez le lire au complet, libre à vous. Ce texte est long et si vous le lisez au complet, vous avez mon respect!



Curieux
J'ai le coeur broyé, déchiré, éclaté, pulvérisé....
En 7 ans, on a vécu beaucoup de choses ensemble. T'étais mon petit rayon de soleil quand je me sentais triste... mais aujourd'hui c'est toi qui est parti, et je n'ai personne pour ramener le sourire sur mon visage.
J'ai eu la chance d'avoir un des meilleurs animaux que l'ont puisse posséder. Tu était toujours enjoué, malgré tout ce qui t'arrivais. Tu avais la rage de vivre et tu t'es battu jusqu'au bout.

Je me souviens comme si c'était hier de la fois ou j'ai pensé t'avoir perdu pour de bon. Les ratons laveurs avaient ouverts la cage pour voler votre nourriture et vous vous étiez cachés pour sauver votre peau. On t'appellais partout et j'avais les larmes aux yeux quand Roxanne t'a trouver, sagement endormis dans le bac de vaisselle de camping. Quand je t'ai pris dans mes bras, tu m'as regarder avec tes petits yeux noirs, et tu avait l'air de me dire merci. En te rentrant dans la maison, je t'ai déposé sur le sol et c'est là qu'on a réalisé l'ampleur des dégâts.. Lors de ta chutte, tu t'étais blessé. Ta patte arrière gauche était "cassé". Mais tu as trouver un moyen de te déplacer quand même. Au fil du temps, tu as guérit. Ta force, ta persévérence et ton courage t'ont permis de passer à travers.

Depuis, rien ne t'empêchais de courrir avec ta petite soeur Cannelle partout dans la maison, de fouiller dans les armoires et de faire le bordel dans mes paniers de linges... Jusqu'à la fin du mois de mars...

On avait dû t'enlever ton amie parce que pour une raison inconnue, tu t'étais mis à la mordre et on avait peur que tu la blesse... ce n'est que plus tard que j'ai réaliser pourquoi. Je t'observais te promener dans le salon et je t'ai vu tenter de faire tes besoins... Au lieu d'uriner, tu as seulement pousser un cri, puis est repartis plus loin retenter de le faire, mais même résultat...

Inquiète, je cherchais la possible raison de ce mal sur Internet. Pendant ma recherche, tu es venu vers le divan ou j'étais assise et incapable de monter, m'a regarder. J'ai compris et je t'ai coucher sur ma poitrine, ou tu t'es endormi. Au 15 minutes environ, tu me demandais de te remettre par terre et tu continuais d'essayer d'uriner.

Le lendemain, la situation avait empirer. Tu ne te déplacais presque plus. Tu avais dormi avec moi toute la nuit, caché dans une couverture, près de mon oreiller. Tu m'as réveiller en venant te coucher dans le creux de mon bras.

Je me devais de faire quelque chose pour tenter de soulager ta douleur, alors j'ai appeller le vétérinaire. Malheureusement, celui le plus près de la maison ne traitait pas les furets... On a du aller jusqu'à Montréal.

Tannant
On a  alors appris la tragique nouvelle : On avait qu'une chose à tenter, le Lupron. Si c'était un blocage urinaire dû a un enflement de la prostate, ça te sauverais la vie, sinon, la chirurgie pour tenter de te sauver était très risquer, et hors de prix... On a alors tenté le tout pour le tout; on t'a injecté une dose de Lupron. D'ici 24h, ta situation allait s'améliorer, sinon, tu étais condamné.

On avait espoir, surtout lorsque vers 23h, tu as eu un regain d'énergie incroyable! Tu nous as fait comprendre que tu voulais voir ta petite Cannelle en grimpant sur la cage. On vous as alors permis de jouer ensemble dans la chambre de Roxanne et vous nous avez tenus réveillées une partie de la nuit.

Le lendemain matin, je fut réveiller par ton cri de détresse et de douleur. Affolée, je t'ai pris dans mes bras, coucher sur ta couverture et t'ai observer en pleurant... Le Lupron avait été innefficace. Tu vomissais de la bile, était tellement déshydrater que tes yeux était "secs" et n'était plus capable de bouger du tout.

Tes plaintes étaient si insuportables que j'ai eu une dure décision à prendre. Attendre que tu décèdes dans mes bras en souffrant, ou payer encore pour mettre fin à ta douleur...

C'est les larmes coulant sur mon visage qu'on a contacté le vétérinaire le plus près pour prendre un rendez-vous le plus tôt possible.

À 10h, c'était l'heure fatidique. La vétérinaire t'a amener derrière pour te donner un gaz endormissant et quand elle t'as ramener, tu étais tellement fragile que le gaz avait tellement ralentie ta respiration qu'elle était à peine visible. C'est là que la piqûre t'as été donnée, et que tu es parti, pendant que je flattais ta petite tête. Tes yeux se sont fermés, ton coeur a cessé de battre et tu es parti...

On est rester longtemps avec toi après ton départ. Tu avais l'air si bien. Je me suis excusé des milliers de fois , même si ce n'étais pas de ma faute, je t'ai serré contre moi et embrassé une dernière fois, puis la vétérinaire t'as mis dans une couverture, t'as envelopper dedans et est partie avec ta dépouille.

Sur le chemin du retour, ta couverture toujours sur mes genoux. J'avais l'impression que tu étais toujours là, coucher sur moi. Je pouvais sentir comme une énergie autour de  moi. Comme si tu me regardais, toujours couché là, mais invisible à mes yeux.

Arrivées à la maison, nous avons sortis Cannelle et on a remarqué qu'elle te cherchait.

Elle te cherche probablement encore d'ailleurs, ne comprennant pas que tu ne reviendra plus. On voit très bien qu'elle s'ennuit, désormais seule, et on essaie du mieux que l'on peut de la divertir, mais nous sommes loin d'être capable de te remplacer.

Roxanne a fait jouer cette chanson aujourd'hui, et je suis certaine que c'est ce que tu m'aurais dit mardi matin, si tu avais pu parler :
Don't tell me if I'm dying
'Cause I don't want to know
If I can't see the sun, maybe I should go
Don't wake me 'cause I'm dreaming
Of angels on the moon
Where everyone you know
Never leaves too soon

Je suis encore désolée de n'avoir pu rien faire d'autre que de te regarder souffrir, j'espère que tu me le pardonne. Tu as su que tu partais bientôt lundi soir et tu nous as demander de passer une dernière nuit avec Cannelle, à courrir du mieux que tu pouvais, à jouer avec elle. Vous vous êtes endormis ensemble pour une dernière fois, tu me serrais la main de ta petite patte mardi matin, je sentais combien tu te battais et l'amour et la reconnaissance que tu tentais de me faire comprendre et c'est là que j'ai pris ma décision. Tu t'étais battu du mieux que tu pouvais, et tu m'as fait comprendre que tu t'avais assez battu, que tu étais prêt à quitté, alors je t'ai aidé...


Je t'aime mon petit Winks, tu sera toujours dans mon coeur, et penser à toi me redonne encore le sourire car je ne retiens que de bons moments passé avec toi. Le camping, les balades, les siestes, les baignades, les jeux et bien plus... Tu as passé 7 ans avec nous, et aurais du en passé plusieurs autres, mais le destin en a voulu autrement. Je t'aime et j'espère que tu es bien ou tu es rendu et que je te reverrai un jour...


R.I.P. Winks... 2005-2012... 7 ans de bonheur, de rires et de bons souvenirs...
Coucher à son endroit préféré : les pantalons de pyjamas
(il dormais dans les jambes de mes pyjamas)


1 comment:

  1. C'est tellement touchant! (J'ai lu jusqu'à la fin) Je te donne toutes mes condoléances. Les seuls animaux que j'ai perdu dans ma vie c'était mes poissons rouges. Il en reste juste un maintenant (qui doit avoir...15 ans?). J'imagine pas comment je vais me sentir quand Charlie va partir! J'espère que ça sera pas bientôt.

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